Poème traduit en langues d'ex URSS
Votre amoureuse vient de l'est: Mon poème traduit dans les langues d'ex Union Soviétique.
De jolis alphabets cyrilliques, avec un faible pour le romantisme du tatar et tchétchène!
Traductions et poèmes d'amour dans des langues de l'ex Union Soviétique (URSS)!
Audio de chanteur pour le tatar! Vraies voix: bachkir, géorgien, letton, russe, ukrainien!
Histoire ancienne de l'Asie centrale
L'indo-européen et les "Indo-européens": Si les linguistes aboutissent par des études comparatives à la quasi certitude d'une langue commune aux langues parlées de l'Asie centrale à l'Europe de l'ouest, "l'indo-européen", il n'y a pas de certitude sur les populations qui la parlait. L'Archéologie montre qu'avant le Ve millénaire av JC, un monde féminin régnait sur ces populations, puis vers le Ve millénaire du coté de la mer noire, l'on trouve les premiers kourganes, comme les désignent les russes, sortes de tumulus ronds, empreints d'un monde masculin.
Les fouilles archéologiques par la datation, montrant que plus on va vers l'europe de l'ouest et plus ces kourganes sont récents (IV millénaire en Roumanie, Hongrie, Autriche), IIIeme millénaire (pays scandinaves et ouest du Rhin). Il en résulte une déduction simple, qui montre que ces peuples, qui apportent avec eux un monde masculin qui supplantra le monde féminin des autochtones, sont allés progressivement d'est en ouest ... apportant par la même occasion leur langue, l'indo-européen!
L'histoire des pays de l'ex Union Soviétique, en Asie centrale, aura été bien mouvementée et ce depuis l'antiquité. Scythes et Sarmates, poussés par les Indo-Européens, peuplent le Tarim et l'Altaï.
Puis à l'ère chrétienne, prévaut un mouvement inverse, d'est en ouest, qui mène les Huns et les Avars, jusqu'en Hongrie, et les Khazars sur les bords de la Caspienne. Pendant des siècles, les hordes nomades turques ou mongoles, franchissent les unes après les autres, les passes du Tarbagatai et de l'Alataou, abandonnant la steppe orientale pour les steppes de l'Ouest plus fertiles.
Sous les Samanides, s'épanouit en Transoxiane et au Kharezm, la brillante civilisation iranienne (Samarkand).
La région où s'établissent les Ouigours, se turquifie à partir du IXe siècle. Avec le renversement des Samanides, s'effondre le rempart, que le monde iranien avait constitué contre la pression des steppes. Le processus de turquisation ethnique et linguistique s'accélère. Il ne reste plus dans la région qu'un peuple de langue iranienne: les Tadjiks.
Au XIIIe siècle, la conquête mongole des Gengiskhanides, inclut toute cette partie du monde, dans un vaste empire. Lors du partage de l'empire mongol, le nord du Kharezm et le Syr-Daria, sont réunis à la Horde d'Or, tandis que le Khiva et le reste de l'Asie centrale, reviennent aux Djaghataides. L'empire turc prolonge la tradition mongole: un Khan règne officiellement sur la Transoxiane. Ainsi s'opère une symbiose politique et culturelle entre les populations turques locales, et les conquérants mongols. L'instauration des Chaybanides - à qui les Ouzbeks doivent leur fortune - dans les steppes de l'actuel Kazakhstan, puis en Transoxiane et au Kharezm, en est l'illustration.
A la fin du XVIIe, les Mongols occidentaux (Oïrats ou Kalmouks ou Eleuthes) dominent l'empire dzoungar, et établissent leur protectorat sur la Kachgarie. Dans les luttes qui les opposent aux Kalmouks, les Kazakhs font appel aux Russes, et aux Chinois qui conquièrent la Kachgarie.
Les Russes, poursuivent leur expansion, arrachant aux Chinois l'Ili, Tachkent et Samarkand. L'occupation du pays turkmène est achevée en 1885. Après la révolution russe, des républiques soviétiques sont instaurées, puis réorganisées en 1925, sur les bases ethniques: ainsi naissent les républiques, du Kazakhstan, d'Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Kirghizistan et du Turkménistan.