Poème d'amour haoussa

Poème d'amour (wakar soyayya) traduit en haoussa (hausa , hausawa, haussa, hawsa, abakwariga, arewa, damagaram, adarawa, aderawa, dawra, gaya, gobirawa, habe, hadejiya, kado, kano, katagum, katsina, kebbawa, kurfey, mgbakpa, sokoto, zamfarawa), une langue chamito-sémitique du groupe des langues tchadiques.

Parlée par les Haoussas (Hausas), c'est une langue officielle au Nigeria, une langue répandue comme langue de relation dans toute l'Afrique de l'Ouest, qui compte 80 millions de locuteurs. Comme les Haoussas étaient des commerçants, leur langue n'est pas seulement restée langue franque dans le nord du Nigeria, mais s'est bien diffusée, notamment au Ghana.

Cette langue tchadique est très utilisée, que ce soit pour le commerce, l'administration, l'éducation (même l'enseignement supérieur), la télévision, la radio, les journaux et les livres publiés. Le hausa a emprunté à ses proches voisins, kanuri, Mandé, touareg, yorouba, pulaar, ainsi qu'au français, anglais et arabe.

Les deux dialectes les plus importants, sont ceux de Sokoto et de Kano. La langue écrite, fondée sur le dialecte de Kano, était transcrite autrefois en caractères arabes; depuis le début du XXe siècle, elle utilise l'alphabet latin. Le haoussa a fait de nombreux emprunts à l'arabe, en particulier dans les domaines religieux et techniques.

Il y a des poèmes en haoussa, le plus célèbre est la chronique de kano, qui relate les exploits de la reine Amina de Zaria, qui par ses conquêtes fit de son royaume un centre important du commerce transsaharien.

Les Haoussas étaient organisés en États dirigés par des représentants de lignages nobles dominants, dont les capitales étaient des centres religieux et le siège d'une intense activité commerciale. Autrefois esclavagiste et encore très hiérarchisée, la société haoussa vivait des productions agricoles et artisanales. Les Hausas sont principalement répartis au Nigeria, Togo, Côte d'Ivoire, Niger, Cameroun, Ghana, Soudan, Tchad.