Poème d'amour soninké

Poème d'amour soninké, dans une langue importante au Mali, que l'on parle aussi au Sénégal, en Mauritanie, Côte-d'Ivoire, Gambie, Guinée-Bissau et Guinée-Conakry, pour un total d'environ 2,5 millions de locuteurs.

Il existe de nombreux noms alternatifs pour désigner cette langue mandée, Niger-Congo, qui proviennent des noms des populations alentour ... en voici quelques-uns: kwara, adjer, sarangkole, aser, wakkore, kinbakka, giriga, genger, aswanek, azer, gangara, sooninke, sebbe, geriga, maraka, ceddo, aswanik, saraxuli, sarangkolle, soninkanxanne, markaajo, serahule, cheddo, marka, sarakule, wankara, sarakulle, sarakolle, markakan, kinxenna, sarakole, serecole.

Les langues mandé font partie d'une des famille de langues importantes de l’Afrique de l’Ouest. Elles ont entre elles un peu la même caractéristique que les langues romanes ont entre elles, c'est à dire qu'il y a peu de différences entre elles, du point de vu grammaticale ... elles n'en sont pour autant pas inter-compréhensibles.

Par contre il y a intercompréhension pour ce qui concerne les différentes variations dialectales du soninké.

La tradition orale et les chroniqueurs arabes, nous révèlent que les Soninkés, dont les premières demeures étaient sahariennes, seraient à originaires de l'empire du Ghana. C'est à sa chute que diverses clans se sont dispersés dans tout l'Ouest Africain, et c'est ainsi qu'on les retrouve au Mali, Mauritanie, Sénégal, Gambie et Guinée-Bissau.

Markas, Guenguer, Wangaras, Sarakollé (Sarakholés), Marakas, Toubakaïs, Wakorés sont tout autant de noms pour les désigner, des noms donnés par chacun des peuples qui les côtoient.

La société soninké était très hiérarchisée et spécialisée, des nobles et chefs, des marabouts pour le pouvoir religieux avec au-dessous diverses classes par profession et des esclaves.

Aujourd'hui, si bien sûr la modernité à modifiée certaines choses, l'endogamie dans une société restée patrilinéaire et virilocale, fait que hiérarchisation et spécialisation sont encore conservées.

D'un point de vue religieux les Soninkés pratiquent un syncrétisme qui mixe leurs anciennes croyances avec l'Islam.