Poème d'amour igbo

(Ịhụnanya uri) Poème d'amour traduit en igbo (les variantes : ibo, ebo, ikwere, etche, ika, unege, isuama, mbaise, ngwa, nsa, ohuhu, oka, onitsha, afikpo, aniocha, awka, bonny-opobo, eche, egbema, orlu, nsuka, oguta, owerri, umuahia, unwana).

L'igbo est la langue de 30 millions d'Ibos (Igbos), dans l'ex Biafra, au sud-ouest du Nigeria, en pays Igbo, dans les régions d'Agbor et Port Harcourt

Ici, en caractères latins, l'ibo une langue Benue-Congo de la famille nigéro-congolaise est quelquefois écrite avec l'alphabet nsibidi.

J'aimerai tant écrire son doux visage en nsibidi.

L'igbo qui se décline en plusieurs variations dialectales (une bonne douzaine), fait partie avec le yoruba et le haoussa, des trois grandes langues du Nigeria.

Des trois c'est pourtant la moins enseignée, mais elle commence à être mieux étudiée par les linguistes, et plusieurs universités commencent à la proposer.

Le nombre de ces dialectes parlés par des groupes isolés par une brousse épaisse à d'abord laissé penser à chacun de ces groupes, qu'il n'était pas un seul peuple.

C'est la période coloniale, qui, en les réunissant leur à fait prendre conscience qu'il partageaient la même culture et la même langue.

Les Ibos occupent le sol de manière très dense; ils cultivent le manioc, l'igname et le palmier à huile.

Leur organisation socio-politique reposait à la fois sur, les patrilignages locaux à tendance exogame, qui conféraient aux aînés, un rôle important au sein des classes d'âge, et sur un pouvoir supra villageois qui tirait sa puissance du commerce des esclaves puis de l'huile de palme; elle était soudée par le culte de la terre.

La colonisation britannique, supprimant les fonctions politiques des aînés et formant les cadres du Nigeria indépendant, assura la prédominance des Ibos sur les autres ethnies. D'abord morcelés en plusieurs groupes, c'est la colonisation qui leur a fait trouver leur identité et se réunir.

Aujourd'hui, leur société reste patriarcale et ils vivent en communauté indépendantes dans des villages qui sont des patrilignages (Umunna).

Si bon nombre de familles ont des membres parties à l'étranger, même cette diaspora reste attachée à ses raçines. L'igname et la noix de cola si chers au pays Igbo, restent des points d'ancrages importants.