Poème d'amour malayalam
കണ്ണാടി
കണ്ണാടിയിൽ നിൻ രൂപം
എൻ അതിമനോഹര കാവ്യം
മായും മുമ്പ് വേഗം
ഇനിയില്ലൊരു "നിന്നോടാണെൻ പ്രണയം"

Conversion en alphasyllabaire Vatteluttu
கண்ணாடியில் நிந் ரூபம்
எந் அதிமநோகர காவ்யம்
மாயும் மும்ப் வேகம்
இநியில்லொரு "நிந்நோடாணெந் ப்ரணயம்"
Une translittération
Kaṇṇāṭi
Kaṇṇāṭiyil nin rūpaṁ
En atimanēāhara kāvyaṁ
Māyuṁ mump vēgaṁ
Iniyilleāru "ninnēāṭāṇen praṇayaṁ"
Autre version
കണ്ണാടിയിൽ നിൻ രൂപം
നീയാകും എൻ നല്ല കവിതേ
പക്ഷെ പൊടുന്നെനെ മായും
ഇതിന്അ ന്ത്യം "ഞാൻ നിന്നെ സ്നേഹിക്കുന്നു".

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Femme des Laquedives et langue malayalam
Poème d'amour malayalam (പ്രേമം കവിത), langue dravidienne du sud de l'Inde, officielle au Kerala et à Pondichéry. Ton maquillage léger, est un simple trait de crayon sur tes yeux, et tes bijoux pesants sont des bracelets de bronze à tes poignets. Ce poème en malayalam est pour une beauté des îles Laquedives, perdue parmi 37 millions de malayalamophones.
La langue malayalam (malayali, malayalani, malean, namboodiri, kasargod, malabar, central kerala, north kerala, nagari-malayalam, mallealle, south kerala, moplah, malayal, mapilla, nayar, maliyad, malayali, mopla, kayavar, nasrani, alealum, pulaya, autonyme : മലയാളം, malayāḷam) est la langue officielle du Kerala.
Il est étroitement apparenté au tamoul, on lui distingue 3 zones dialectales, et des différences notoires pour chaque caste. C'est aussi une langue littéraire de premier plan en Inde du Sud. C'est la langue de l'état du Kerala et des îles Laquedives, au sud-ouest de l'Inde. Malayalam signifie "le pays de la montagne". Le Lilatilakam, un ouvrage célèbre du XIVe siècle, à la fois sur la grammaire et la langue Malayalam, la désigne sous le nom de "keralabha".
La Littérature Malayalam a prospéré au Kerala en convergence et au contact du sanskrit, prakrit et pali. Elle empruntera surtout à ces langes, ainsi qu'à l'arabe, persan, ourdou, syriaque, portugais, néerlandais, hindi et à l'anglais. Au tout départ ce sont surtout le sanskrit et le tamoul qui influenceront le malayalam.
Le système d'écriture Malayalam a d'abord évolué du Vatteluttu, au Brahmi Pan-Indien; un système qui perdurera un long moment, en y ajoutant même des symboles venant du Grantha. Le script sera revu dans les années 1970 en vue de simplification. Les dialectes du malayalam montrent parfois des différences considérables.
Cette écriture est si belle que l'on s'y perd quand l'on est pas né avec. Elle est tout en rondeur comme son sourire.
Littérature malayalam
La littérature en malayalam tout en étant ancienne, est la plus jeune des grandes littératures dravidiennes. Elle est aussi l'une des plus variées et des plus brillantes de l'Inde entière. Elle est aussi très diffusée, car le Kerala est très alphabétisé.
Le plus ancien texte connu est l'inscription Vałappali de Rajasekhara qui date du IXe siècle. L'œuvre la plus ancienne en malayalam serait le Darukkavadham, un chant consacré à la déesse Kali. La littérature repose sur une tradition tamoule (Ramacaritam), une tradition sanskrite (manipravala, bhasa, Samskrita), et une tradition autochtone qui produira des chansons et des ballades folkloriques. Bhasakautiliyam est la première prose écrite en langage simple.
Ces trois traditions remontent au XIIe siècle. La famille de poètes de Niranam, donne au Kerala sa version de la Gita, son premier Mahabharata, et le Ramayana de Rama Panikkar. Le plus grand poète classique du XVIe siècle est sûrement Eluttaccan.
La poésie traditionnelle est représentée au XVIIIe siècle par Variyar de Ramapura, au XIXe siècle, par le Maharaja Swati Tirunal et Irayimman Tambi et au début XXe par K.C. Kesava Pillai. Pour l'époque contemporaine, ce sont les deux Nambudiri, de la famille des Venmani, qui entraînent la poésie sanskrite vers un érotisme, que certains considèrent comme le symbole de la décadence.
Le grand trio, Asan, Vallatol, et Vlur Paramesvaran critique autant que poète, insuffle un plus grand romantisme à la poésie. G. Sankara Kurup est considéré comme le plus grand poète contemporain. La littérature moderne malayalam est riche en fiction, en poésie, en prose, en théâtre, en nouvelles, en biographies et en critiques littéraires.