Poème d'amour folopa
Kąsá̧
Nao̧ aso̧ í̧ kąsá̧kąmó eretéí̧tą
Mo kó̧kó̧re ąpe
Té efąteí̧ hąpąle á̧ alutá̧pó
Kemerątúrąlu yą yąlo hekęsęrá̧pó


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Le folopa
Mon poème d'amour est ici traduit en folopa (noms alternatifs: polopa, podopa, podoba, foraba, pukutao, boro, harahu, keai, keba-wopasali, aurei, worugl, siligi, waraga, harahui, suri, ibukairu, bara, ro, kewah, sesa, mamisa, sopese, songu, tebera, pupitau).
Le folopa est une langue de la province du golfe en Papouasie-Nouvelle-Guinée, appartenant à la famille des langues tébères, qui font partie des langues trans-nouvelle-guinée (TNG).
Cette langue est utilisée par environ 2 800 personnes réparties dans une vingtaine de villages dans la région de la vallée de Kerabi (entre les rivières Erave et Sirebi).
Même si ses locuteurs sont peu nombreux, le folopa est une langue qui pour l'instant, est encore bien vivante, car ils la parlent en première langue.
Si cette langue comporte un grand nombre de noms alternatifs, cela est dû au fait qu'elle se décline en autant de variantes dialectales qu'il y a de villages où on la parle.
Le nombre de langues et de dialectes en Papouasie-Nouvelle-Guinée est intimement lié à l'isolement des villages les uns par rapport aux autres. Un isolement dû à la complexité géographique des lieux, ainsi qu'aux inimitiés permanentes entre leurs habitants.
Les locuteurs sont à l'intérieur d'une forêt tropicale qui n'en finit pas, mais les endroits où ils vivent sont prisés.
Malgré un accès qui ne se fait qu'avec de petits avions sur des pistes presque improvisées, nombre de touristes étrangers, viennent voir leur magnifique cadre de vie.
La nature avec sa flore et sa faune (oiseaux), sans compter l'exploration de grottes profondes qui parsèment le cadre de vie des Folopas, sont autant d'attraits pour ces visiteurs.
Cette traduction vient très exactement du village Mt Tawa, et là-bas l'on parle la variante du folopa appelée pukutao, boro.