Poème d'amour kuni
Nawa
Oi wawamu nawa jai
Nai au ele jobiana siasia doka
Jana fumu nuanua, asi ko feisifuni
Au awaka olena "Ja nuadae Jo!"


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Langue kuni
Voici mon petit poème d'amour traduit en kuni, la langue austronésienne, malayo-polynésienne, de 2 500 personnes, pour l'essentiel du côté de Bakoiudu en Papouasie Nouvelle Guinée.
Cette langue de la pointe papoue, est parlée à l'intérieur des terres entre les fleuves Angabunga et Aroa, au nord-est du roro.
Le kuni n'a pas été vraiment étudié, il n'en existe ni dictionnaire ni grammaire, tout au plus une liste de vocabulaire.
Suivant les endroits où on le parle, le kuni présente quelques différences phonologiques et lexicales.
Les Kunis
Les Kunis sont des indigènes de Papouasie Nouvelle Guinée. Ils vivent à l'intérieur des terres du côté de Bakoiudu, sur un territoire de plaines et de montagnes.
Leur origine est incertaine. Certains pensent que leurs ancêtres viendraient des montagnes un peu plus au nord. D'autres, puisque leur langue est austronésienne, pensent qu'ils descendraient d'un groupe d'Austronésiens ayant migré vers l'intérieur des terres.
Leur localisation entre montagnes et plaines les a toujours placés comme des intermédiaires à des relations de troc.
Ils vivent de chasse (oiseaux, cochons sauvages, wallabies, casoars), de cueillette, de pêche et d'un peu de culture (patate douce, taro, igname, canne à sucre, bananes).
Ils vivent en groupements (inau), à la tête desquels on trouve un chef héréditaire.